Déols. La cité des Jardins et l’école de La Martinerie ont été cédées à la Fédération française de tir. Des chambres d’hôtes sont en projet pour les sportifs.

 

Les portes de l'histoire militaire de La Martinerie, avec le départ du 517e régiment du train, se sont fermées définitivement le 30 juin 2012. « Ensuite les biens militaires ont été proposés aux collectivités. La Communauté d'agglomération a été candidate pour le site et la Ville de Déols pour la cité pavillonnaire des Jardins et l'école, fermée depuis six ou sept ans », rappelle Michel Blondeau, maire de Déols.

" Une trentaine de chambres "

En 2014, la Fédération française de tir (FFT) devient propriétaire de 78 hectares du site de La Martinerie où est actuellement construit le futur Centre national de tir. Il accueillera, dès fin août 2017, le championnat du monde de tir sportif de vitesse.


Nouvelle étape, hier. Michel Blondeau et Philippe Crochard, président de la FFT, ont officialisé la cession des 3,5 hectares de la cité des Jardins « qui comprend 2.906 m2 de l'ancienne école de La Martinerie et une ensemble de bâtiments, avec 45 logements, sur deux hectares et demi. »
La FFT occupe déjà les lieux et d'importants travaux de rénovation ont même été engagés, « mais les délais entre les différents ministères ont été longs », regrettent les deux parties. En clair, l'ancien commandement de La Martinerie devient aujourd'hui le commandement de la FFT. « Nous avions intérêt à acquérir cet ensemble pour y regrouper nos services administratifs et pour loger notre personnel et les stagiaires, assure Philippe Crochard. Actuellement, le site accueille six salariés avec leur famille, soit une quinzaine de personnes et à l'avenir, il y aura une quinzaine de permanents avec 30 ou 50 personnes supplémentaires durant les compétitions. »
La cité des Jardins aura bientôt une double vocation en regroupant les familles des permanents de la FFT « et une trentaine de ces logements seront transformés en chambres d'hôtes, réservées aux licenciés de la FFT », ajoute Bruno Valluet, secrétaire. Désormais, Déols n'est plus propriétaire de la cité des Jardins, « mais, c'est la loi, la Ville devra reverser 50 % du montant de cette vente à l'État »